• A la Une,  Chronique

    Liverpool 1 – Paris 0

    Deux matchs ont eu lieu au Stade de France à Paris Saint-Denis lors de la Finale de la Coupe de l’UEFA entre le Real de Madrid et Liverpool. Le premier, qui avait fait le plein de ses 80 000 spectateurs a débuté avec retard, dans l’incertitude du règlement du problème posé par le second. Le second, provoqué par la tentative de supporters qui revendiquaient la faculté d’entrer légalement dans le stade considéré comme déjà plein par un mélange de vrais et de faux billets, problème insoluble. Il se trouve que j’ai accompagné la naissance et le développement du Stade de France lorsqu’il est apparu livré d’une originalité, celle d’être un stade sans club. Cette originalité a privé les dirigeants de ce stade de l’assistance que leur…

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    L’Urgence, la Nécessité et l’Autorité

    La 2e semaine de juillet 2021 vient enfin éclairer l’opinion publique sur ces trois modes de relations entre les gouvernants et les gouvernés. Le 8 juillet, le jour de ses 100 ans, le philosophe Edgar Morin, l’homme de la méthode et de la complexité, répond, dans le journal le Monde, à de multiples interrogations personnelles dont celle-ci : « Celui qui choisit l’urgence contre la nécessité oublie l’urgence de la nécessité. » Cette pensée philosophique n’est pas abstraite. Le texte qui suit a pour objet de révéler ce qu’elle signifie dans la vie concrète des citoyens français de ce début du 21ème siècle. Elle est directement confrontée avec celle exprimée 4 jours plus tard le 12 juillet 2021 par le président Macron en sa qualité de dirigeant…

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    Meilleurs vœux

    Les vœux sont des sentiments que l’on souhaite les meilleurs. C’est pourquoi celui qui vous les envoie est heureux de pouvoir les faire positifs. C’est le cas du passage entre 2020, l’année passée au cours de laquelle, les citoyens et les citoyennes ont subi une circonstance sanitaire mondiale pénible, et 2021 qui fera la transition vers une reprise du contrôle par chaque pays. En France, cette crise a été plus utilisée qu’expliquée, par les très hautes autorités qui ont réussi à accroître les défiances qui ont conduit aux divisions de la société et au déclassement du pays. Une page est en train de se tourner. La société française commence à comprendre la réalité de ce qui l’accable depuis 40 ans. L’optimisme peut revivre au sein…

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    Noël 1943

    La dictature militaire règne sur la société française grâce à la bureaucratie de Vichy. Chaque jour, sur radio Paris, Philippe Henriot, fait peur aux Français en expliquant que la dictature militaire va gagner la guerre après avoir écrasé l’Angleterre avec ses fusées V1 et V2. Le premier ministre explique qu’il n’y a pas d’autre choix que celui d’obéir. Ce dont se féliciterons les Français qui auront fait le bon choix. Les cinémas sont fermés pour respecter la volonté de la propaganda staffel dont le dirigeant GOEBELLS « sort son revolver quand il entend le mot culture ». Le seul professeur de maths du collège est pourchassé par la Gestapo qui l’assassinera le 20 janvier 1944 juste avant le couvre-feu. Il n’y a plus de restaurants, sauf pour…

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    La Gentille Fée, le Méchant Virus et le Vilain Rentier

    Les temps sont à l’angoisse et aux affabulations. Le fabuliste y apporte un propos d’apaisement. « Il était une fois, en l’an de grâce 2019, une gentille Fée, toute jeunette et toute mignonne, à la blondeur diaphane, qui parcourait le monde avec sa baguette magique. Pénétrant dans tous les palais et résidences golfiques des puissants de la planète, accompagnée de la cohorte médiatique dont elle était la mascotte, notre gentille Fée pointait de sa baguette ce qu’il fallait transformer pour que les êtres humains ne soient pas maltraités, par la nature, à la mesure de leur propre maltraitance. Avec obstination et douceur, sa baguette magique pointait le transport aérien qui empoisonne le ciel, le transport maritime qui transforme les océans et les mers en poubelles, les…

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    MÉTÉO-PINION

    Pour l’opiniologue, amateur, qui rédige ce 86ème commentaire annuel de fin d’année, le premier à être publié, depuis 1934, l’année 2019 a été banale. Au printemps, les giboulées provoquées par les bourrasques électorales, apportées par les vents des scrutins d’origines différentes chaque année, furent au rendez-vous. Au cours de l’été, les chaleurs provoquées par le vent des réformes que le pouvoir a fait souffler sur la société ont été jugés caniculaires et fait souffrir les plus faibles. À l’automne, les tempêtes qui se succèdent, provoquées par les vents de la révolte citoyenne qui ont traverse le pays, dépression après dépression, ont décoiffé les beaux chapeaux et les sévères képis. Jusqu’à ce début décembre qui voit la tempête Martinez secouer Paris comme il y a vingt ans…