Chronique

Meilleurs vœux

Les vœux sont des sentiments que l’on souhaite les meilleurs. C’est pourquoi celui qui vous les envoie est heureux de pouvoir les faire positifs.

C’est le cas du passage entre 2020, l’année passée au cours de laquelle, les citoyens et les citoyennes ont subi une circonstance sanitaire mondiale pénible, et 2021 qui fera la transition vers une reprise du contrôle par chaque pays.

En France, cette crise a été plus utilisée qu’expliquée, par les très hautes autorités qui ont réussi à accroître les défiances qui ont conduit aux divisions de la société et au déclassement du pays.

Une page est en train de se tourner. La société française commence à comprendre la réalité de ce qui l’accable depuis 40 ans. L’optimisme peut revivre au sein de la génération qui va prendre le pouvoir.

Elle héritera de ses parents, installés au pouvoir d’État pendant plus de 30 ans, la génération issue du baby-boom, celle des grands bénéficiaires de la société créée par la précédente, celle des trente glorieuses.

Au passage, rigolez un bon coup en voyant s’agiter le préfet bureaucrate, modèle type, façon Zorro, avec son masque au menton, menaçant les Teufeurs avec son flyer. Avant de demander aux défenseurs de l’État de s’enfuir, face au plus fort, comme l’a fait Gamelin en 1940. Si demain on élève une statue à la bureaucratie, le sculpteur a trouvé le modèle.

Plus sérieusement, la société française est en train de comprendre ce qui la paralyse.

Depuis 40 ans notre modèle de gouvernance à deux têtes a entraîné quatre défaillances majeures, dont la pandémie de 2020 a révélé quelles sont les conséquences qui seront subies par la génération, déjà baptisée sacrifiée, sans qu’on lui ait demandé si elle accepterait.

Ce fut l’éducation nationale qui a abandonné la formation élémentaire des enfants qui en avaient le plus besoin.

Ce fut la morale publique et citoyenne abandonnée pour une corruption amnistiée au seul profit des gens du pouvoir politique et de leurs copains.

Ce fut la production industrielle et l’indépendance économique abandonnées, en créant un pays déserté par les usines et envahi par les autorités administratives.

Ce fut une santé publique abandonnée aux « cost killers », puis, la tempête venue, confiée aux comédiens des plateaux l’épidémie spectacle.

Certes, ces vœux sont des sentiments, probablement excessifs dans leur formulation, mais profondément réaliste dans leurs observations.

Au cours des années qui viennent cette jeune génération prendra le pouvoir politique. Elle devra se battre contre les défaillances de celle qui l’a précédée.

Ils ont compris que la France était condamnée, si on ne changeait pas, à traîner dans les profondeurs de tous les classements européens.

Ils ont compris que la bureaucratie régnante ne prospérait qu’en passant son temps à opposer les mouvements politiques qu’elle qualifie tantôt d’extrême gauche tantôt d’extrême droite pour faire peur à la bourgeoisie qui la fait vivre par les impôts qu’elle paye.

C’est la Grande et bonne nouvelle de ce changement d’année.

Je n’ose pas dire que les masques sont en train de tomber, pas les bons, ceux qui protègent, dont la bureaucratie sanitaire ne voulait pas entendre parler en début d’année 2020, seulement ceux qui servent à cacher les défaillances.

 

Bonne année, bonne Santé

 

Michel ROUGER

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