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    La Loi, la Punition, la Vengeance

    C’était en l’an 2001, il y a vingt ans ! Et, déjà, la préoccupation de ceux qui craignaient que la vie démocratique à laquelle ils et elles contribuaient ne dépérisse par la dégradation de l’État de Droit. La maltraitance de la loi, l’ignorance de ce qu’elle était, ou de ce qu’elle aurait dû être, l’inexécution des condamnations pénales, l’émergence du droit à la vengeance, autant de sujets qui ont mobilisé, à l’ouverture du XXIème siècle, les esprits des amis Saintais, tous opérateurs dans les cercles parisiens du pouvoir. Dès 1995, les quatre premiers fondateurs, hélas tous disparus, X.de Roux, J.R. Farthouat, B. Delafaye et A. de Pracomtal, ont créé un centre de recherches sociétales, juridiques, économiques et judiciaires. Ils m’en ont confié la présidence et l’organisation. Les…

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    Le Citoyen, la Citoyenne et les Bureaucrates

    La République vit d’une chère Liberté dont ses enfants admettent les limites avec peine. Le Bureaucrate vit des contraintes qu’il doit imposer à la liberté pour faire vivre la République. L’esprit Républicain se charge de réguler les conflits nés de cet antagonisme permanent qui détruit la qualité du Vivre ensemble. °°°°°°° Les déconvenues que la société Française accumule depuis une trentaine d’années, du fait de ses excès bureaucratiques, viennent de trouver leur plénitude dans la double crise subie par son système de santé publique, printemps et automne 2020. Il va bien falloir, qu’un jour, l’esprit Républicain domine et contrôle les manifestations nuisibles de l’esprit bureaucratique. Tout le monde s’accorde pour réclamer cette régulation qui permettra l’adaptation de la société Française au XXIème siècle. La situation…

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    Tickets d’alimentation, Tickets d’hospitalisation

    Ce rapprochement inattendu respecte une distanciation de 80 ans.   Les Tickets d’alimentation de 1940 Nous sommes début septembre 1940. C’est la rentrée en 6ème au collège de Saint-Jean-d’Angély. Avec les deux copains Pierrot et Bernard, nous découvrons, dans l’ambiance originale de l’occupation Allemande, ce qu’on appelle la grande école, la 5ème après la 6ème d’avant-guerre en 1939. Le professeur chef de classe qui nous accueille nous fait un petit discours aussi sombre que son costume et son visage. Il nous explique que la République, comme la Marseillaise, sont mortes. Cet hymne qu’il nous avait demandés de chanter lors des défilés du cent cinquantenaire, le 14 juillet 1939 est périmé. Il nous fera chanter « Maréchal nous voilà », dès demain ! Tout cela, selon…

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    À genoux le bon Dieu passe

    Pour le meilleur et pour le Pire. À défaut de détenir la clé universitaire qui permet de s’exprimer au nom de la pensée respectable, je découpe cette chronique en quatre réflexions construite sur l’expérience, qui me fournit mon Passe partout. Printemps 1935, le Sauveur Commençons par ce personnage typiquement Français, le Sauveur. Avec le temps, j’en ai connu beaucoup, y compris au cours de ce printemps. Pour éviter d’avoir à me prononcer sur le dernier modèle vers lequel les Français se portent, j’extrais de ma mémoire et des journaux que je lisais à l’époque, un personnage, Philibert Besson, le « Héros du Velay », le « Fou qui avait raison ». Déjà ! J’ai posé la question à l’ensemble de mon entourage, si instruit soit-il.…

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    VIVE LA RÉPUBLIQUE. LAQUELLE ?

    L’essai qui va être publié début juin répond à cette question. Le texte est inhabituel. Il mélange les réflexions imposées par tout ouvrage de ce type, avec les récits qui en illustrent les origines. Ces récits sont essentiels pour la bonne compréhension des événements que j’ai vécu depuis 1934. Cette chronique synthétise les réflexions que ces 85 années de vie citoyenne m’ont inspirées. Le Peuple Français est, depuis deux siècles, à la recherche de la République idéale, au risque de se laisser aller vers des dirigeants qui le maltraitent, contre lesquels il se révolte. C’est ainsi que tous les régimes antérieurs à la cinquième République sont morts. J’ai anticipé celle de la cinquième en attendant que le Peuple prenne conscience de sa maltraitance. Nous y…

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    DÉCONFITURE ET ÉCROULEMENT

    La déconfiture est une défaite totale qui peut entraîner l’écroulement de l’organisation ou de l’institution qui subira les conséquences de cette défaite. Il se trouve qu’au terme d’une très longue vie. Je vois se profiler le risque d’une grave déconfiture qui provoquerait l’écroulement auquel le Premier Ministre a fait allusion sans préciser où il se produirait. À ce jour, j’ai vécu quatre déconfitures. Chacune a engendré l’écroulement de quatre institutions. La troisième République, l’État français, la quatrième République, et la cinquième dont il n’est resté, grâce au maintien d’institutions créées pour un Homme d’exception que le Dirigisme monarchiques et centralisateur. Comme tous les Français, je participe, que je le veuille ou non, à la pandémie qui affecte tous les pays du monde et provoque une…

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    LA SANTÉ, LA LIBERTÉ ET LA RESPONSABILITÉ

    Ces réflexions sont la synthèse des débats que provoque la crise sanitaire dans mon entourage familial et amical inquiet. Ce ne sont pas mes réflexions personnelles. Elles vous viendront en mai. Par l’ouvrage qui traitera de la mort de nos régimes républicains passés, cinquième République comprise. Par la prochaine chronique qui traitera de la défaillance et des responsabilités de notre État. Auparavant, je repasse par la Chine et son virus. La Chine Politique, Médicale et Sociétale La Chine a créé une tempête Géo-sanitaire qui ébranle les bases de la Géo-économie mondiale et transforme celles de la Géo-Politique, qui seront dorénavant construites sur la Raison du plus fort. L’organisation politique de la Chine est parfaitement identifiée. Communiste et totalitaire. En 2000, à Pékin, devant quarante banquiers,…

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    Le Virus et le Citoyen

    « Nous sommes en guerre »  NON, sauf contre nous-mêmes. Nous sommes en danger. Comme tous les êtres humains qui s’efforcent depuis des millénaires de domestiquer la nature qui leur permet de vivre sur la terre.  Elle se rebiffe de plus en plus fréquemment avec les moyens dont elle dispose. Le feu de ses entrailles, qui produit les séismes qui tuent et qui détruisent. L’eau de sa surface qui submerge les terres occupées par les humains. Le vent de ses tempêtes et ouragans qui détruisent les constructions humaines et attisent les feux qui les ravagent. Les infections naturelles de ses poisons, de ses venins et de tous ses micro-organismes tueurs. Face à ce danger, il n’y a qu’une réponse rester confinés là où on est le moins…

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    Un Printemps Républicain ?

    Il a fallu que le débat ouvert, en grand, sur les confusions entre la vie publique et la vie privée tombe en dessous de la ceinture pour intéresser l’opinion. Pas longtemps heureusement. Ces conflits d’intérêts, nés des dérives de l’État nuisent à la vie publique depuis trente ans, au seul profit des intérêts privés qui ont accès aux ressources de l’administration. J’y reviendrais. En cet hiver 2019-2020, plusieurs tempêtes médiatiques et judiciaires ont détruit quelques bastions installés ou en cours d’installation. Le printemps arrive qui verra les juges judiciaires, mal aimés des politiques, autant qu’indispensables à la République, sanctionner les vices qui conduisent des élus à profiter du bien commun. Et les médecins, tout aussi mal traités par les choix politiques, afficher leurs dévouements et…

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    La Retraite de la Bérézina, La Bérézina de la Retraite

    En terminant mon précédent propos sur la réforme des retraites, j’ai évoqué la possibilité d’une solution définitivement provisoire. Cette contradiction entre deux termes associés exprime ma certitude que la réforme de nos retraites, ne sera pas appliquée, en sa forme proposée. En effet, pour que la réforme votée soit appliquée, il est indispensable qu’elle soit applicable, ce qui suppose une clarification des responsabilités des deux modèles républicains qui s’affrontent. Le Parlementaire et le social ne peuvent plus passer leur temps à se mépriser ou à se maudire. Il est vraiment injuste de clamer partout que les Français sont ingouvernables pour la seule raison qu’on n’a pas su les gouverner ou qu’on n’a pas eu le courage de le faire, pendant plusieurs décennies. Les Français se…